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Comment ne pas devenir le Misanthrope d’après Molière

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Horaire :
20h35

du 5 au 26 juillet
relâche : 6, 13 et 20 juillet

Durée :
1h15

Salle voutée

Théâtre citoyen
(à partir de 7 ans)

Tarif : 18€
Abonné et réduit : 12€
– de 10 ans : 12€

T-âtre IBonillo

Mise en scène : Isabelle Bonillo
Collaboration artistique : Vincent Fontannaz, Pascal Schopfer
Scénographie : Gilbert Maire
Costumes : Karine Dubois
Photographie : Fred Burnier
Presse : Corinne Uldry
Vidéo : Quentin Juvet

 

Une expérience ludique et quasi scientifique: à travers une version raccourcie mais complète du Misanthrope de Molière, nous essaierons de voir ce que nous pouvons changer à nos comportements pour ne pas devenir misanthropes.

« La saison théâtrale au Luxembourg touche à sa fin. Le TOL la clôture en accueillant Isabelle Bonillo dans un spectacle-hommage à Molière, qui s’inspire du Misanthrope, en donnant à la comédienne et metteure en scène l’occasion d’embarquer le public dans l’univers de la critique sociale du Misanthrope (du grec ancien : la haine du genre humain).
La conception du spectacle se base sur certaines scènes-clé du texte moliéresque suivies des commentaires de Bonillo sur la conduite des hommes, procédé qui débouche sur treize règles établies par l’auteure qui juge les comportements et donne des conseils pour éviter la misanthropie, mais aussi pour ne pas la refiler à autrui.
Ainsi pour échapper à la misanthropie, il faut savoir supporter ses semblables, supporter l’hypocrisie et la méchanceté humaines. La huitième règle est très importante pour Alceste, qui se veut intègre, et déteste l’esprit médisant, mais … il tombe amoureux de Célimène, une jeune veuve qui veut profiter de sa liberté, et qui adore dire du mal des autres. Bref, Alceste ne suit pas la règle selon laquelle « il ne faut pas tomber amoureux de celle qui fait ce que vous détestez le plus », et il en souffre. L’amour ne semble guère se tenir aux règles édictées, et voilà le malheur programmé.
Prenons aussi la règle 5 : « Pour ne pas devenir misanthrope, il faut ne pas être trop psychorigide en matière de sincérité. » Aucune vraie consolation n’est prévue pour Oronte, qui voit son poème d’amour sublime, adressée à Célimène, jeté aux ordures par celui, Alceste, qui se croit expert en la matière.
Le texte de Molière, repris et commenté par Bonillo, montre que les hommes, peu importe à quelle époque ils vivent, ne changent pas. Une petite consolation : Le regard porté sur eux, malgré la réticence des hommes à changer, à apprendre de leurs prédécesseurs, peut quand même les rendre sympathiques, malgré tout.
Le public, la plupart dans la salle et quelques-uns sur scène – la scénographie ainsi que l’éclairage étant de Gilbert Maire – fait partie du spectacle, en ce sens qu’il est sollicité par la comédienne, intégrée pleinement dans le jeu sans perdre de vue le public et ses réactions, de participer, en entrant quelque peu dans un personnage par une réplique ou le port d’un chapeau au nom d’un personnage de la pièce. Le côté scène n’est plus vraiment séparé du côté salle, le quatrième mur est aboli.
Isabelle Bonillo, en costume d’époque de Karine Dubois, passe du dedans (côté pièce /plateau) au dehors (côté salle) avec un savoir-faire impressionnant et une présence d’esprit aiguisée. Elle entraîne le spectateur à entrer dans l’histoire, ce qui fut un plaisir de voir lors de la première au TOL : Des jeunes surtout qui « participaient » au jeu en entrant dans la problématique de la pièce, au point de poser spontanément des questions après le spectacle.
Comment ne pas devenir Le Misanthrope est un spectacle qui intègre les spectateurs et fait revivre la pièce classique autrement, sous la baguette entraînante d’Isabelle Bonillo. » José Zeimes – Land [lien article]

« Tout à trac, juste pour faire lien avec une autre artiste inclassable, animée par la dimension participative du théâtre, je nomme Isabelle Bonillo, une enfant de la balle, qui renoue avec la tradition des tréteaux, transformant sa camionnette en chapiteau nomade, où elle revisite les classiques toujours tellement actuels par  leurs thèmes. Chaque création est truffée de pépites scéniques, de détournements d’objets ordinaires et surtout habitée par une énergie folle, communicative, en prise directe avec le public. Pour cette saison, «Ia» Bonillo débarque avec une version ludique du Misanthrope de Molière ou Comment ne pas devenir Le Misanthrope, à ne louper sous aucun prétexte. » Marie-Anne LORGE [lien blog]

 

Cliquez ci-dessous pour lire l’article du journal Le Courrier

Camion-Chapiteau T-âtre IBonillo

Théâtre itinérant interactif allant au-devant d’un public ne se rendant pas en salle, écriture contemporaine sur des problématiques actuelles, esthétique ingénieuse de la récupération opposée à la société de consommation 

ifrbonillo@gmail.com

 

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