Le toit du monde
de François Rivière
Horaire :
10h00
du 5 au 26 juillet
relâche : 6, 13 et 20 juillet
Durée :
1h10
Salle voutée
Théâtre contemporain
(à partir de 12 ans)
Tarif : 18€
Réduit et Abonné : 12€

Compagnie Camélia
Mise en scène : François Rivière
Interprétation : Malou Gilbert, Romain Poli
Création lumière : Sarah Dancer
Scénographie : Romane Perron
Création son : Lucien Pesnot
Graphisme : Jérôme Poli
Collaboration artistique : Romain Poli
Paris, 1945. Henry Vernot est à la recherche de son frère Antoine, disparu sans laisser de trace.
Le seule moyen de le retrouver, c’est de mettre la main sur un tableau, ou plutôt ce qu’il y a à l’intérieur…
Victime d’un passé qu’il aimerait oublier, la recherche de son frère va exhumer une vérité honteuse qu’il aurait aimé garder secrète.
Paris, 1945. C’est l’histoire d’Antoine et Henry Vernot.
🪭 « Le toit du monde » gagne le prix du coup de cœur de la rédaction AVIGNON A L’UNISSON
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« Absolument bouleversante, mêlant comme dans chacune de ses créations Grande Histoire et destins individuels Le toit du monde est sans doute la plus belle pièce de François Rivière.
Pas un moment de trop, pas de discours démonstratif, une écriture solaire, des dialogues d’une justesse fine pas de gras, que du muscle. Et un portrait en mouvements de la France occupée, avec son lot de collaborateurs, de résistants, de rafles contre les Juifs, d’expropriation de ces derniers. » La Provence – Jean-Rémi Barland [lire l’article complet]
« Chers amis festivaliers, préparez-vous à être bouleversés ! Si une pièce devait incarner l’âme et la puissance du Festival d’Avignon cette année, ce serait sans conteste Le Toit du Monde de François Rivière. Cette création est une déflagration émotionnelle, un coup de maître, j’en suis convaincu. […]
La mise en scène de François Rivière est une leçon de génie et d’épure. Un ingénieux décor fait de cagettes empilées roule et se réagence constamment, transformant l’espace avec une simplicité déconcertante. Cette scénographie astucieuse est une extension organique de l’histoire. […]
e Toit du Monde est une œuvre bouleversante, rythmée, intensément vivante et profondément humaine. C’est un voyage théâtral qui vous marquera durablement. Prenant, efficace, et d’une pertinence historique et émotionnelle indéniable, ce spectacle est, à n’en pas douter, l’un des joyaux de cette édition du Festival d’Avignon OFF 2025. » Avignon à l’unisson [lire l’article complet]
» L’un des grands plaisirs du festival d’Avignon, c’est cette possibilité de tomber un peu par hasard sur des petites pépites, souvent dans des lieux plus discrets. On y atterrit parfois après avoir été tracté dans la rue, sur la recommandation d’un voisin de file d’attente, ou parce qu’on reconnaît un comédien aperçu dans un autre spectacle quelques années auparavant. C’est ainsi que je me suis retrouvée un matin à 10h à l’Espace Saint Martial… et que j’ai eu une très belle surprise.
Même si le contexte de la Seconde Guerre mondiale a été maintes fois exploré au théâtre, le traitement proposé ici se distingue par son originalité et sa finesse. Résistance, amour interdit, Vichy, devoir de mémoire: tous les ingrédients étaient réunis pour me captiver. La mise en scène, d’une grande simplicité, fait preuve d’une vraie ingéniosité. Les deux comédiens sont remarquables: Romain Poli, tout en sobriété et intensité, et Malou Gilbert, impressionnant de justesse et de polyvalence, incarnant avec brio une galerie de personnages aux registres très contrastés.
Ce n’est pas un spectacle où l’on rit, mais un spectacle qui bouleverse, qui révolte, et qui tient en haleine du début à la fin. Et puis il y a ce final, que je ne dévoilerai pas, mais qui m’a profondément marquée par sa force et son intensité.
Bref, une vraie belle découverte. Un spectacle que je recommande vivement, aussi poignant que pertinent. » Spectatricelambda.fr [lien article]
» Si je vous parlais d’un polar en vous expliquant pourquoi je l’ai aimé, je gâcherais tout. Vous voulez savoir que c’est efficace, que vous allez être surpris, que vous n’allez pas pouvoir le lâcher et que vous aurez envie de savoir la fin. Le Toit du Monde, c’est ça. Moins vous en saurez, plus vous serez pris. Je ne savais pas du tout ce que j’allais voir, et je pense que c’est la meilleure façon d’aborder le spectacle.
Je peux vous dire que le mystère arrive dès le début. Que ça ne sert à rien d’essayer de deviner, que le mieux c’est de se laisser porter. L’écriture sait y faire. Elle dose ses effets avec justesse, comme une perfusion : un peu de tension, une touche d’émotion, une bouffée d’humour, un coup d’accélérateur. Il envoie, on reçoit, on se faire embarquer. A chaque fois.
C’est un spectacle en mouvement constant. Il change de visage selon les ambiances : le thriller se teinte de romance, la romance glisse vers un récit de résistance, et la résistance s’infiltre jusque dans les silences. Et surtout, ça change de peau sans arrêt. Chaque scène a son énergie propre. Le décor se transforme, se module, se fait complice de chaque atmosphère – que j’aime ces décors utiles qui semblent transformables à l’infini ! L’un des comédiens multiplie les rôles, traverse les scènes en se métamorphosant, tandis que l’autre reste dans son personnage, point d’ancrage autour duquel tout s’organise. Et leur duo s’ajuste à chaque instant, comme une danse invisible.
Voilà, c’est à peu près ce que je peux dire sans trop en dévoiler. Vous vous doutez bien que si on ne vous parle ni du début, ni du milieu, on ne peut évidemment rien dire de la fin. Alors voilà tout ce que je dirais : la fin. La fin, quoi ! » L’Affiche [lien article]
« Le texte et la mise en scène de François Rivière sont d’une grande modernité et donnent lieu à des scènes émotionnellement et visuellement fortes, soutenues par la création son de Lucien Pesnot et la création lumière de Sarah Dancer, que les deux comédiens habitent avec un plaisir du jeu et une complicité perceptibles.
Le talentueux Romain Poli, que nous avions applaudi dans la comédie dramatique Believers, l’une de nos pépites du festival d’Avignon 2022, dévoile ici encore une jolie présence qui le rend touchant et attachant. Il donne la réplique au surprenant Malou Gilbert qui donne vie à plusieurs personnages avec beaucoup d’habileté, passant de l’interprétation fougueuse du frère à celle toute en sensibilité du compagnon d’Henry, celle terrifiante du SS, ou encore celle plus légère et drôlatique du policier. L’ensemble est prenant, efficace, et devrait se faire une jolie place dans le paysage d’Avignon. » Mélina Hoffman – L’Info tout court [lire l’article complet]
Compagnie Camélia
License : L-R-21-010106
Contact diffusion :
François Rivière
Courriel : fr.riviere1@gmail.com
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